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Biodiversité et environnement
Le frelon asiatique

Frelon asiatique, une espèce invasive, un véritable fléau pour nos abeilles.

Le frelon asiatique massacre les abeilles en grand nombre. D’une efficacité redoutable, il semble que rien ne puisse arrêter sa progression sur le territoire français et dans le monde entier où il gagne peu à peu du terrain.

Reconnaitre le frelon asiatique

Le frelon asiatique à pattes jaunes, Vespa Velutina Nigrithorax , est à dominante noire, avec une large bande orange sur l’abdomen et un liseré jaune sur le premier segment.
Sa tête vue de face est orange, et les pattes sont jaunes aux extrémités.
Il mesure entre 17 et 23 mm.

Le frelon d’europe Vespa Crabro à l’abdomen à dominante jaune clair, avec des bandes noires.
Sa tête est jaune de face et rouge au-dessus. Son thorax et ses pattes sont noirs et brun-rouges.
Les ouvrières mesurent entre 18 et 23mm et les reines entre 25 et 35mm.

Reconnaitre les nids de frelons

Le nid du frelon asiatique
Le nid primaire ou nid embryon du Frelon asiatique est construit par la reine fondatrice à sa sortie d’hivernage au printemps. Il se trouve généralement dans un endroit abrité (ruche vide, cabane de jardin, trou de mur, bord de toit, roncier…). Il est petit et à faible hauteur. Si au fil du temps l’emplacement devient défavorable ou trop étroit, la colonie va se délocaliser pour un endroit plus favorable et le plus souvent cette fois à plus grande hauteur. Le nid du Frelon asiatique peut atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre. Il est rond ou en forme de poire, l’entrée correspond à un petit trou sur le côté du nid.

Le nid du frelon d’Europe ou frelon commun
Le nid est toujours ouvert vers le bas, généralement construit dans un tronc creux ou sous un abri, dans un conduit de cheminée, parfois dans le sol ou dans un mur, mais jamais en haut des arbres. Quand le nid est bâti dans un espace ouvert, il se différencie du nid de frelon asiatique par sa forme, moins rond, plutôt long, et surtout son entrée par la base du nid qui est totalement ouverte.

Signaler un nid de frelon asiatique

La communauté d’agglomération Privas Centre Ardèche a mis en ligne un formulaire de signalement transmis directement à l’association LeFrelon.com afin de lutter contre la propagation des frelons asiatiques.

Rappel : les pièges à frelons asiatiques ne sont pas recommandés car non sélectifs, des recherches sont en cours afin de trouver une stratégie nationale efficace.

Le moustigre tigre

Lutter contre la prolifération du moustique tigre

Pour lutter contre sa reproduction, il faut supprimer les lieux de ponte et de repos par des gestes simples ! Les produits anti-moustiques (insecticides, répulsifs) ne suffisent pas, ils ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques.

La tique

Après une promenade en forêt ou dans les bois, dans les herbes hautes des prairies, mais également dans les espaces verts des zones urbaines, et même dans son jardin, il est important de rechercher les tiques qui auraient pu s’accrocher à votre peau.
En effet, si celles-ci sont infectées, vous pouvez être contaminé et présenter une des maladies à tiques.

Comment identifier la tique ?

Elle peut être retrouvée tout au long de l’année mais sa présence est plus importante au printemps et au début de l’automne en raison de conditions climatiques favorables à son développement.

Comment peut-elle nous infecter ?

Si la tique mord un animal infecté par une bactérie ou un virus, et qu’elle mord lors de son repas sanguin suivant un être humain, celui-ci peut alors être infecté. La morsure d’une tique peut notamment être responsable de la maladie de Lyme (ou borréliose de Lyme).

Attirée par les mouvements et la chaleur émis par l’homme ou l’animal qui croise son chemin, la tique, se laisse alors tomber pour s’accrocher.

  • Elle cherche à mordre les endroits chauds et humides du corps humain, là où la peau est la plus fine : pli des genoux, aine, aisselles, organes génitaux, cuir chevelu, etc.
  • La morsure d’une tique est indolore.
  • Elle ne se décrochera qu’une fois son « repas » sanguin terminé.

Que faire en cas de morsure d’une tique ?

« Plus le temps passe, plus le risque d’une possible contamination est important »

Il faut donc retirer la tique le plus rapidement possible à l’aide d’un tire-tique (vendu en pharmacie).

Ce qu’il ne faut surtout pas faire en raison du risque de régurgitation des agents infectieux :

  • ne pas presser la tique entre ses doigts, afin de ne pas favoriser le passage de la salive de la tique qui contient les agents infectieux ;
  • ne pas tirer sur la tique et ne pas utiliser de pince à épiler. Outre le risque précédent, la probabilité de « laisser la tête » dans la peau est forte. Cela provoque généralement une petite inflammation, une infection ou la formation d’un kyste ;
  • ne pas utiliser d’alcool, d’éther, d’huile ou de vernis ;
  • ne jamais tenter de brûler la tique avec un briquet

Quand la tique est retirée : 

  • désinfecter la zone de morsure et la surveiller pendant plusieurs semaines ;
  • consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes tels que : rougeur cutanée, maux de tête, fièvre et/ou douleurs dans les membres dans les jours ou semaines qui suivent la morsure de tique ;
  • après diagnostic, le traitement adapté pourra être prescrit.

L'ambroisie

Ambroisie : Attention aux allergies !

L’ambroisie est une plante invasive dont le pollen est particulièrement allergisant. Auvergne-Rhône-Alpes est la région la plus touchée de France par cette infestation et par la diffusion de ces pollens.

De l’exposition jusqu’aux symptômes

Les pollens d’ambroisie, se déplacent facilement par le vent, et présentent un fort potentiel allergisant. Ils sont émis par la plante de début août jusqu’au mois d’octobre.

Une fois sensibilisée, la population peut en cas d’exposition, développer les manifestations symptomatiques de l’allergie : rhinite, écoulement nasal, trachéite, toux, conjonctivite et quelques fois urticaire ou eczéma. Cette réaction peut conduire à un processus inflammatoire chronique allant jusqu’à l’apparition et l’aggravation de l’asthme. Ces symptômes sont d’autant plus importants que la quantité de pollens dans l’air est forte.

Reconnaitre l’ambroisie

L’ambroisie à feuille d’armoise fait partie des «mauvaises herbes».

Sa morphologie se transforme au cours de son développement pour donner, au moment de la floraison, un buisson qui peut atteindre plus d’un mètre de haut.

 

Ses feuilles sont caractéristiques :

  • profondément découpées : 2 feuilles découpées
  • vertes sur les deux faces
  • absence d’odeur aromatique, contrairement à l’armoise annuelle
  • la tige est plutôt rougeâtre et couverte de poils blancs (tige rouge)

L’ambroisie peut être confondue avec l’armoise vulgaire.

Signaler la présence d’ambroisie

Depuis 2014, avec ses partenaires (Air Rhône-Alpesle Réseau national de surveillance aérobiologiqueconseil régional Auvergne Rhône-Alpes), l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes met à disposition des différents acteurs, une plateforme interactive destinée au signalement de l’ambroisie :  » Signalement Ambroisie « 

Organisée autour d’une application smartphone servant à géolocaliser l’ambroisie directement sur le terrain mais également autour du site de cartographie internet, la plateforme  » signalement ambroisie  » permet au grand public d’être acteur de la lutte et de contribuer au repérage mené par les collectivités (signalements simplifiés).

La présence d’ambroisie peut également être signalée par courrier électronique contact@signalement-ambroisie.fr ou par téléphone : 0 972 376 888 (numéro à composer pour assistance à l’utilisation de la plateforme ou pour toute question sur l’ambroisie).

Un signalement renseigné dans cette base de données, est transmis automatiquement au maire et à son référent communal, pour vérification et destruction.

La plateforme  » Signalement Ambroisie  »  est aussi un outil de gestion permettant de coordonner les actions de lutte de l’ensemble des acteurs.

Attention DANGER : Evitez les interventions lorsque la plante est en fleur.

Si nécessaire, Protégez-vous lors des travaux d’élimination de l’ambroisie (arrachage notamment) en utilisant du matériel adapté : gants, lunettes et masque lors de la floraison.

Hors période de floraison, une paire de gants suffit.

Les déchets verts

Arrêtons de Brûler ! Valorisons nos déchets verts

 

Les déchets verts, qu’est-ce que c’est ?

 

Ce sont les résidus issus de tontes de pelouses, tailles de haies, feuilles mortes, résidus d’élagage d’arbres et d’arbustes, ou issus du résidus du débroussaillage et du fauchage et d’autres végétaux issus de vos jardins et espaces verts.

 

Le brûlage, une pratique polluante

 

La combustion à l’air libre de végétaux est une activité fortement émettrice de polluants dont certains cancérigènes et d’autres responsables du changement climatique.

Elle contribue de façon significative à la dégradation de la qualité de l’air, responsable de 40 000 décès prématurés par an (Source : Santé Publique France).

La pratique a donc des conséquences sanitaires graves notamment lors des épisodes de pollution atmosphérique où elle accroit significativement les pics de pollution.

Avec le changement climatique qui s’accélère, des étés caniculaires, a sécheresse qui s’accentue, le respect de l’interdiction de brûlage à l’air libre devient aussi une préoccupation en matière de prévention des incendies.

Enfin, la combustion des déchets verts émet des gaz à effet de serre, tel que le dioxyde de carbone, qui contribuent aussi au dérèglement climatique.

 

Le cadre réglementaire

 

Existant depuis 1976, le cadre réglementant le brûlage à l’air libre a été renforcé en 2020.

Le brûlage à l’air libre des végétaux est strictement interdit toute l’année. Il fait désormais l’objet d’un cadre légal (article L-541-21-1 du Code de l’environnement).

Chaque département de la région dispose d’arrêtés préfectoraux qui réglementent le brûlage à l’air libre au regard des enjeux qualité de l’air et incendie propres au territoire concerné.

Retrouvez-les sur les sites internet des préfectures.

 

Des sanctions renforcées

 

Le brûlage à l’air libre des déchets verts est formellement interdit pour les particuliers. Les contrevenants s’exposent à une amende d’un montant pouvant atteindre jusqu’à 750 €.

 

VOS DÉCHETS VERTS SONT DES RESSOURCES!

 

Choisissez des solutions adaptées à vos besoins et respectueuses de la qualité d l’air et de l’environnement

 

Le compostage individuel et collectif

 

Les déchets de jardin de petites tailles peuvent être mélangés aux déchets compostables (la majeure partie des déchets de cuisine et certains déchets ménagers non alimentaires).

Le compost est un engrais naturel de qualité pour vos plantations, il améliore la structure du sol et l’enrichit en matière organique, favorisant la vitalité de vos plantations.

Pas de place pour un composteur traditionnel? Optez pour un lombricomposteur ! Le lombricompostage est la transformation des déchets organiques en humus par l’action d’organismes tels que les vers de compost.

 

Le broyage, la paillage et le mulching

 

Petits et gros branchages broyés, herbe de tontes séchée et feuilles mortes constituent un excellent paillis pour le jardin et le potager. Le paillage permet notamment de conserver l’humidité des sols et de réduire les arrosage. Il limite également la pousse des mauvaises herbes et améliore la qualité des sols.

Le saviez-vous ? A partir du 1er janvier 2024, les biodéchets doivent être compostés soit dans des bacs individuels soit dans des points d’apport volontaires installés dans votre commune.

La tonte mulching consiste à laisser l’herbe finement coupée sur place et protège ainsi la pelouse de la sécheresse.

 

En dernier lieu, le dépôt en déchetterie

 

Tous les habitants de la région ont accès à une déchetterie à moins de dix kilomètres de leur domicile en moyenne. La majeure partie de ces déchetteries acceptent les déchets verts et se chargent de leur valorisation. Cette ressource organique peut ainsi être valorisée même su vous n’avez pas de jardin !

 

DES RISQUES AVÉRÉS POUR LA SANTÉ HUMAINE ET UNE PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE DES CITOYENS.

 

L’entretien du jardin

 

Il génère en moyenne 160 kilos de déchets verts par personne et par an en France.

Parmi eux, 830 000 tonnes de déchets verts sont encore malheureusement brûlés chaque année (source : ADEME).

En matière d’émissions de particules fines

50 kg de végétaux brûlés à l’air libre (environ 5 sacs de 60 litres de déchets verts) = 23 000 km parcourus par une voiture essence et diesel récente en circulation urbaine. (Source : Atmo Auvergne-Rhône-Alpes).

 

Quels effets sur la santé ?

 

La pollution atmosphérique cause 40 000 décès prématurés en France par an (60 000 pour le tabac) soit huit mois d’ espérance de vie en moins par habitant.

De nombreuses pathologies sont liées à une qualité de l’air dégradée : asthme, allergies, diabète de type II, maladies cardiovasculaires, cancer du poumon.

On suspecte également la qualité de l’air dégradée comme responsable de cancers du sein et maladies neuro-dégénératives. (Source : Santé Publique France).

 

Une prise de conscience collective

Si on estime que 15% des personnes possédant un jardin enfreignent encore la loi, il semble que les pratiques de gestion des déchets verts évoluent positivement. En 2022, pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, les modes de gestion des déchets verts se répartissent de la façon suivante :

  • 42% des citoyens déposent leurs déchets verts de jardin en déchetterie (+7 points par rapport à 2021)
  • 34% ont recours au compostage/paillage/broyage in situ (donnée stable).
  • 11% déclarent déposer leurs déchets verts dans leur poubelle.
  • 13% des citoyens ont recours au service de collecte en porte à porte.

(Source : baromètre de l’ADEME).